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Bonjour,

Édité par Visiteur Le 26/02/2017 à 07h22

Bonjour,
Je pense que le sujet est assez intéressant et qu'il ne peut-être aborder d'une manière manichéenne.
Je ne peux bien sure que parler de moi en rapport avec mes expériences et mon caractère.
En logique pure, je voudrai que du libre, en logique appliquée, je ne peux faire comme si je vivais dans un monde différent.
J'ai trouvé une solution personnelle qui est la meilleure pour moi, et certainement la plus mauvaise aux yeux de plusieurs. J'ai mis un de mes principaux projets e utilisation libre pour le libre, propriétaire pour tous ce que je n'identifie pas comme libre. Ainsi même si microsoft windows a un stand aux salon du libre, je ne l'identifie pas comme libre.
Il faut considéré que ce choix a été imposé par la logique, mais pas seulement. Il a été imposé aussi d'une manière historique induit par notre modèle de société ( les DEV qui m'ont rejoins au début et qui avait en charge leur survie et celle de leur famille).

Je pense que donner l'information sous entend, de donner l'information complète et tout raccourci à la réalité, est une tromperie qui fausse la raison. E d'autres mots, la question devient :
Est-il possible de se fixer un objectif sans tenir compte du milieu ambiant ?
Si oui, quelle est la meilleure méthode pour y arriver sans faire trop de dégats ?

Cordialement

Bonjour nmrk.n !



Soyons concrets.

Explique moi ce que cela peut bien faire au commun des mortels que cron soit livré avec un exemple sous "Artistic License" ?



Toi-même tu as appris cela, et tu as lu "correction recommandée : supprimer le fichier incriminé ou réclamer à l'auteur une licence appropriée (correcte)". Ça t'a apporté quoi dans ta vie ?



Au fait, qu'est-ce donc que cette artistic license si offensante ? je l'ignorais, comme probablement 99,9 % des utilisateurs d'ordinateurs. Un truc privateur satanique ?

Pas du tout, c'est une licence libre.





En l'occurrence elle n'est sans doute pas assez libre.

Ou trop libre.

Personne ne sait exactement ce qui ne va pas.

Et surtout tout le monde s'en fout.



J'ai assisté, comme toi sans doute, à des épisodes de la guerre des licences. Libre ou open source, GPL ou pas, et si GPL, quoi ? v1, v2, ou v3 ? etc... C'est navrant.



En tant qu'auteur de petites applis je me suis bien sûr posé la question de la licence de publication. Tu as peut-être vu passer le fil sur le forum Mandriva. Je disais en gros "voilà, j'ai écrit une application. Le code est entièrement de moi et j'appelle les biblios Qt. Sous quelle licence me conseillez-vous de publier ?"



Je n'ai rien compris à ce qu'on m'a répondu. Des dizaines de MP, des mails... J'ai fini par trancher : GPL v3. Mais je reste aujourd'hui incapable de défendre ce choix plutôt qu'une v2 ou une LGPL ou...



Tu comprends ? pour moi ces pinaillages autour des licences ne sont que du poildecutage obsessionnel, et le libre ne sort pas grandi de ces querelles inter-dogmes qui n'intéressent personne et qui n'ont plus aucun rapport avec l'ouverture ou non du code.



C'est pour ça que lorsque je vois des pseudo experts froncer les sourcils quand ils trouvent une poignée d'octets pas hallal, je sors la kalach.

Tout est dit. Que répondre ? Quand PapaJaac pas comprendre, lui toujours faire ainsi.

epilip mon ami tu es le roi de la citation biaisée.
Comme chacun peut le constater, le "c'est pour ça" ne se rapporte pas au fait que je n'avais pas compris...
Saurais-tu laisser tomber les procédés rhétoriques et te mettre à dialoguer normalement ?

Salut,

Ce qui m'amuse vraiment, c'est ces pseudo-libristes qui ne jurent que par la GNU GPL, et ne peuvent pas voir en peinture d'autres licences comme la MPL, licence BSD, MIT, alors que ce sont aussi des licences libres !
Ce n'est alors plus un problème philsophique, mais juste un problème d'égo !!!

Eh bien Microsoft et ses potes tenant du commerciale et du propriétaire ont encore de beaux jours devant eux ...

MPL ? BSD ? ISC ? MIT ? Expat ?

Ouh la la ! Tu as l'air bien renseigné sur les licences nmrk.n !

Mais, ce qui me gêne dans ton message c'est que j'ai un peu l'impression que tu cherches à nous étouffer par tes connaissances sur le sujet. Je suis moi-même persuadé de l'importance de l'exigence de liberté dans le logiciel, je soutiens l'April pour cela. Mais j'ai le sentiment qu'ils ont davantage besoin de juristes que d'informaticiens. Bref, c'est comme face à ton message, du découragement face à un problème que je trouve cruxial et pour lequel je ne me sens pas trop capable...

Ceci dit, je ne pense pas que la multiplication des licences libres ne soit qu'une querelle d'égos, mais plutôt d'idées ou de notions à privilégier. C'est un peu usant pour de informaticiens de base comme moi de sentir que l'essentiel du combat se situe en dehors de ma sphère de compétence.

Mais, je me console un peu en pensant qu'il faut l'admettre. Admettre que c'est plus compliqué, forcément plus compliqué que la ligne commerciale exercée par une société selon ses seuls intérêts. Un peu comme la démocratie qui est beaucoup plus compliquée que la royauté ou la tyrannie. En détournant la célèbre citation de Churchill, on pourrait dire que : "la licence libre est la pire des licences à l'exception de toutes les autres".

Salut,

@nmrk.n

Ne dit-on pas que le libre est avant tout une considération philosophique plutôt que technique, auquel cas il s'agit d'open-source ??

Je ne comprends pas bien pourquoi chaque licence n'établit pas une liste noire de logiciels. Ce serait rigolo, des dizaines de listes pas pareilles mais pas trop différentes, des querelles interminables entre juristes, des excommunications, des malédictions lancées de part et d'autre...



Plus sérieusement il est évident que lorsque aucune contrainte ne vient cadrer une activité, elle devient vite un bronx innommable.

Si les rédacteurs des licences devaient justifier un salaire, croyez moi qu'un Grand Ménage Simplificateur balaierait le pays des licences libres. Mais là on s'en fout, on écrit un mot, on le corrige, on s'engueule sur des fora, on fait une v3 quelques mois plus tard... ce n'est pas sérieux quoi.





As-tu travaillé dans une entreprise ? Connais-tu la charge de travail d'un service commercial ? Penses-tu que c'est un boulot simple ? qu'on peut réduire sans regret et de suite les effectifs de ces services ?

"selon ses seuls intérêts"

Ben oui, il faut le savoir, une boîte vise son propre intérêt, pas celui des autres ! Il lui faut gagner au minimum de quoi payer les fournisseurs, les salaires et les taxes. C'est comme ça. C'est choquant ?

Édité par Visiteur Le 14/03/2014 à 10h23

Excellent

nmrk.n, on ne peut pas aborder les "4 libertés" définies par le Gourou barbu sans se poser la question "quels logiciels sont éventuellement concernés" ?

C'est très simple et résumé en 3 mots : tous les gratuits. En effet un programme qui respecte les 4 règles, dont la libre copie à l'infini ("pour aider", sic !) est forcément gratuit. Par conséquent un logiciel payant, quel qu'il soit, est par essence en dehors du cadre FSF.

Il n'est pertinent de se poser la question de la Stallman-compatibilité, de la qualité "libre" ou pas d'un logiciel, que si on peut l'acquérir légalement sans payer.

Cette contrainte écarte évidemment des millions de programmes, dont les utilisateurs ne se demandent d'ailleurs pas forcément s'ils plus ou moins libres que les linuxiens.

Cette notion de liberté n'est pas toujours employée à bon escient.
Je ne trouve pas que je suis plus libre quand je lance Linux que quand je lance Windows.
Les 4 libertés de Stallman sont à de tout petits niveaux.
En revanche et évidemment je remarque de suite la différence fondamentale entre une production GNU et un truc Mac ou Win : le prix !

Faux !



extrait de la "Foire aux questions sur les licences GNU"





Quand on fait du libre, il n'est pas interdit de gagner sa vie...

Édité par magnux77 Le 17/03/2014 à 12h03

Tout à fait. Red Hat et SuSE sont des exemples. Mandriva aussi d'ailleurs...