Choses et autres... !

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Salut à tous,
Du site Linuxfr.org : Forges logicielles et hébergement de projets libres !
¨ Une forge logicielle est un outil qui permet de travailler et collaborer autour d’un projet logiciel.
Elle comporte généralement un gestionnaire de code source, un visualiseur de code source, une gestion des droits d’accès, un gestionnaire de tickets, un espace de rédaction (wiki…

Panorama des solutions libres de forge logicielle
Les infos ci‐dessous ne sont probablement pas exhaustives et pourront être complétées grâce à vos commentaires. Elles montrent néanmoins assez clairement plusieurs éléments :
la profusion de solutions techniques, utilisant des langages différents et des technologies variées ;
les différents niveaux de services rendus ;
la notoriété de quelques gros acteurs et néanmoins la présence de nombreux plus petits acteurs (historique ou marché de niche) ;
la profusion des solutions disparues : être adossé à une grande boîte ne rend pas une forge immortelle ;
l’évolution dans le temps : vieillissement des choix techniques, nouveaux langages ou nouvelles technologies apparues depuis, importance du choix des communautés, importance du choix de la masse des projets¨...
( Voir la suite de l`article et de ses nombreux liens disponibles
https://linuxfr.org/news/forges-logicielles-et-hebergement-de-projets-libres
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Dataïsme : Le monde de demain déjà dans nos vies !
Du site DIGORA : Après l'humanisme, le Dataïsme : La donnée au cœur de la prise de décision !
¨ Selon Yuval Noah Harari, professeur d’histoire israélien et surtout auteur du best-seller international « Sapiens : Une brève histoire de l'humanité », nous sommes en train d’entrer dans une nouvelle ère. Une ère où les algorithmes et les données vont peu à peu remplacer l’autorité qui se trouve actuellement dans les mains de l’homme. Voici un résumé des idées évoquées dans son article paru dans le Financial Times (FT.com).
Le Dataïsme : Ce terme ne vous dit peut-être rien, pourtant cette révolution est déjà en marche, partout autour de nous. Chaque jour, que ce soit à son domicile, sur son lieu de travail ou à la plage, en consultant nos e-mails, en répondant au téléphone ou en se baladant sur le web, nous absorbons d’immenses quantités de données. Puis, nous traitons ces données et les renvoyons à nouveau, comme des milliards d’autres individus et ordinateurs.
Pour les Dataïstes, qui voient l’univers tout entier comme un flot de données, le meilleur moyen de les gérer serait de créer un système universel de traitement de ces données. En effet, ils affirment qu’un système comprenant un nombre suffisant de données biométriques* combiné à la puissance informatique pourrait permettre de comprendre l’être humain mieux qu’il ne se comprend lui-même.
Les études scientifiques sur nos corps et nos cerveaux démontrent que les sentiments humains sont en réalité davantage des mécanismes biochimiques utilisés par tous les mammifères pour prendre des décisions, en calculant rapidement les probabilités de survie et de reproduction. Cependant, les sentiments ont toujours été la meilleure méthode de l’univers pour prendre des décisions, car aucun système extérieur ne pourrait mieux comprendre nos sentiments que nous-mêmes.
Aujourd’hui, l’humanisme perd peu à peu ses avantages pratiques et fait face à l’arrivée de deux vagues scientifiques : d’un côté les biologistes qui déchiffrent les mystères du corps humain, et de l’autre les informaticiens qui possèdent un puissant pouvoir de traitement des données.
L’association de ces deux sciences donne lieu à la création de systèmes externes capables de surveiller et de comprendre nos sentiments mieux que nous-mêmes. Ce système en place, l’autorité ne sera plus détenue par l’humain, mais par les algorithmes¨...
( Voir l`article au complet )
https://www.digora.com/fr/blog/dataisme-donnee-au-coeur-de-prise-de-decision#
Pégé

Édité par pg80 Le 08/08/2018 à 19h59
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Salut à tous,
Du site Slate : Surveillance de masse: les tyrans du passé en rêvaient, la Chine l’a fait !
¨ Le moment est venu pour les démocraties libérales de s'attaquer au pouvoir d'invasion de la vie privée de l'autoritarisme algorithmique.
Les technologies de surveillance sont plus populaires que jamais aux yeux du gouvernement chinois, qui les utilise pour contrôler ses citoyens à diverses échelles. Pékin scanne le visage des passants, ce qui lui permet d’arrêter les criminels dans les gares, dans les stations-service et dans les stades –et de diffuser publiquement les noms des piétons indisciplinés. Un système de «crédit social» a été mis en place par le gouvernement: le score des citoyens chinois baisse lorsque ces derniers fréquentent des dissidents, ce qui peut leur faire perdre droits et privilèges.
Au Tibet et au Xinjiang, le gouvernement utilise la reconnaissance faciale et le big data pour suivre les déplacements (individuels et collectifs) des minorités ethniques afin de prévoir et réprimer les manifestations avant qu’elles ne commencent. La reconnaissance faciale permet même à Pékin d’empêcher l’utilisation excessive de papier hygiénique dans certaines toilettes publiques.
On pourrait bientôt voir les dictateurs d’autres pays utiliser ce type d’outils. Si les villes et les États américains sont des laboratoires pour la démocratie, les lointaines provinces chinoises sont devenues les laboratoire de l’autoritarisme. La Chine exporte une gamme d’outils (surveillance, reconnaissance faciale, données) acquis par plusieurs gouvernements étrangers, de nature à organiser une répression d’une envergure et d’une efficacité algorithmique dont les tyrans d’antan pouvaient seulement rêver. On pourrait parler ici d’«autoritarisme algorithmique».
Une technologie utile, aux dérives faciles
Les dictateurs d’hier devaient se contenter d’informateurs individuels et d’enquêtes au cas par cas. Ceux de demain pourront –comme la Chine– identifier des milliers d’individus spécifiques, en public et à distance, à l’aide de caméras. Les suivre constamment à la trace, et utiliser une intelligence artificielle ainsi que des outils informatiques sans précédent pour traiter les informations de surveillance et les renvoyer sur le terrain en temps réel. Cette technologie est encore appliquée de manière imparfaite et peu cohérente, mais la Chine est en train de combler ses lacunes. On a par ailleurs constaté que le comportement d’une population pouvait être influencé par la perception de la surveillance, même lorsque cette dernière est, en réalité, absente.
Aux quatre coins du globe
Outre la Chine, les pays les plus friands de ces technologies sont à la fois autoritaires, petits et développés, comme les Émirats arabes unis ou Singapour. La petite cité-État a commandé à la Chine 110.000 capteurs de reconnaissance faciale particulièrement perfectionnés, qui seront installés sur les lampadaires. La Chine, qui vient de lancer un énorme projet de construction d’infrastructure à mille milliards de dollars (l’initiative «la Ceinture et la Route»), exporte déjà son propre arsenal d’outils technologiques totalitaires pour son propre profit, pour s’attirer les faveurs des autorités locales, ou tout simplement pour étendre son réseau de surveillance¨...
( Voir l`article au complet )
http://www.slate.fr/story/165776/attention-autoritarisme-algorithmique-chine-technologie-surveillance-autoritarisme-dictature-exportation
Pégé

Édité par pg80 Le 12/08/2018 à 13h41
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On sait tous que la langue française est une belle langue, vivante, descriptive, imagée, permettant de pouvoir facilement exprimer nos sentiments, nos souvenirs, nos petites choses de la vie comme les grandes, et pourtant...
Du site L`Express : "Un pays qui perd sa langue perd sa culture ; un pays qui perd sa culture perd son identité ; un pays qui perd son identité n'existe plus. C'est la plus grande catastrophe qui puisse lui arriver."J.Saget/AFP
¨ Vers la fin des années 1950, une nouvelle machine, complexe, sophistiquée, fait son apparition : elle va révolutionner nos manières de communiquer. Son nom anglais - qui vient du latin computus, compte, calcul - est computer. Mais comment traduire exactement computer dans notre langue ? Le mot compteur est déjà pris, pour désigner le relevé d'eau, de gaz et d'électricité. C'est alors qu'en1955, discutant avec ses collègues scientifiques, un latiniste passionné de théologie leur explique que cette nouvelle machine lui fait penser à la création du monde par le Deus ordinator, Dieu ordonnateur de toute créature.
Le mot "ordinateur" est né ! Qu'une ancienne langue, comme le latin du Moyen Âge, puisse servir à adapter en français un terme anglais désignant un objet si moderne, rien ne saurait réjouir davantage Michel Serres, qui vient de publier une Défense et illustration de la langue française aujourd'hui.* Voilà un court et stimulant essai sur la saveur et la beauté des mots de notre langue, passant du théâtre de Molière à l'émission de télévision The Voice, sans négliger le Capitaine Haddock, Raymond Devos ou les hommes politiques français.
Les sciences construisent une nouvelle vision du monde
Dans les années 1960, au moment où triomphe la pensée marxiste, le jeune Michel Serres prophétise la fin de l'ère industrielle et l'entrée dans celle de la communication. C'est ainsi que dans les années 1970, il fait d'Hermès, le dieu antique des messagers et des voyageurs, le symbole de la société à venir. Dans les années 1980, au moment où il enseigne aux Etats-Unis, à l'université de Stanford, il anticipe l'urgence écologique, face à la pollution généralisée, et annonce les catastrophes de la planète.
Quelle sera la langue de communication universelle?
C'est que Michel Serres a vu mourir la langue de son enfance, le patois d'occitanie que parlaient ses parents à Agen, dans le Lot et Garonne, où il a vécu toute sa jeunesse. Pourquoi et comment une langue meurt-elle ? Si elle ne peut plus tout dire du monde qui l'entoure, a-t-elle déjà virtuellement disparu ? La question se pose pour le français aujourd'hui : notre langue française devient-elle une langue "régionale" ? Peut-on tout dire en français ? Et pour combien de temps ? Du pékinois et du cantonais en Chine, ou de l'ourdou en Inde, qui peut deviner laquelle de ces langues deviendra demain celle de communication universelle ? ¨...
( Voir l`article au complet )
https://www.lexpress.fr/culture/livre/michel-serres-en-guerre-contre-le-franglish_2029611.html
Pégé

Édité par pg80 Le 13/08/2018 à 19h30
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OursoNoir Membre non connecté
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J'ai entendu parler d'un (vieux) projet, l'Esperanto, langue créée de toute pièce avec des morceaux de nos langues européennes.
Quelqu'un sait-il ce qu'il en est aujourd'hui ?
Fiat Lux !

OursoNoir Membre non connecté
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Orthographe.jpeg
PS @modérateur : je ne sais pas comment afficher l'image au lien de mettre en lien. merci

Édité par OursoNoir Le 15/08/2018 à 12h38
Fiat Lux !

shaka Membre non connecté
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marc-andré Membre non connecté
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mais alors, analfabète devient un synonyme de "pétomane" !
HP ProDesk ;
Mageia8 Gnome
Liberté et sécurité sont les arguments classiques pour LINUX. En prime il y a aussi la dignité et la confiance ressentie depuis que je suis sous Mageia
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pg80 Membre non connecté
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Salut à tous,
Du site Ludovic.org : Le Logiciel Libre et l'Open-Source ont-il vraiment gagné ?
De temps en temps j'entend que le logiciel libre et l'open-source ont gagné.
S'il est vrai que l'Open-Source s'est fortement développé ces dernières années, c'est malheureusement l'arbre qui cache la forêt.
De nombreuses grande entreprises et aussi des startups utilisent et parfois partagent du code libre. Google a partagé Android, tandis qu'on voit Facebook et d'autres lancer des moteurs open-source de machine learning, tandis qu'IBM a participé à linux avec d'autres entreprises comme RedHat.
On voit que quasiment tous les services cloud sont maintenant construits sûr et avec des modules Open-Source.
Alors l'Open-Source a gagné ??? Pas si vite..
Un trend se dégage et l'on voit que si les couches basses sont libres, c'est beaucoup moins le cas des applications finales. Aujourd'hui des services comme Slack investissent des millions pour créer des services clouds sûr et avec de l'Open-Source mais surtout sans contribuer le code de leur service phare et en ne contribuant qu'à la marge par rappport à leur moyens. Quand les contributions sont plus importantes comme chez Google, cela reste faible d'un côté et surtout leur permet de pousser les systèmes publicitaires peu recommandables dans leur package gratuit tout en décourageant la création de forks (voir la décision européenne récente contre les pratiques anti-concurrentielles de Google avec Android).
Quel est l'état réel du libre, et surtout de sa vision "politique" tendance FSFE, April ou Framasoft. Justement PYG de Framasoft a fait une présentation très intéressante (disponible en vidéo) aux RMLL 2018 de Strasbourg lors de laquelle un constat similaire est fait. PYG indique
"ne sous-estimons pas la force des ennemis de notre modèle". Je ne pense pas que la volonté intrinsèque de tous les acteurs soit de combattre le modèle "libre", cependant les forces économiques et la vision "croissance, bénéfices, rentabilité", "startup nation" et "logiciel gratuit + publicité" n'augure rien de bon pour les modèles de partage en favorisant un modèle individualiste basé sur la propriété intellectuelle et la mise en dépendance des consommateurs ou clients envers des services cloud sont on ne contrôle rien. L'approche "startup-nation" accompagn ce mouvement, en "offrant" nos startups aux leaders américains qui se feront un plaisir de les racheter dés que les investisseurs voudront prendre leurs bénéfices. Notre pays, avec cette stratégie, sera au mieux un bassin d'emploi au service de la domination des GAFAMs, au pire dépouillé de ses talents au profit de modèles peu progressistes.
Il y a bien des aspects positifs, avec les services publics qui ont vu l'interêt de mutualiser les technologies par le logiciel libre, cependant la participation aux projets libres n'est pas toujours au rendez-vous (malgré le rapport Ayrault) et il n'est pas simple de faire emerger une industrie avec une financement uniquement basé sur le service. La société de "contribution" présenté par Framasoft a besoin de plus de soutien.
PYG indique dans sa présentation que collectivement les promoteurs du libre ont "merdé quelque part". Je suis d'accord sur ce point et en particulier je pense que les gué-guerres de chapelle "libre" / "open-source", "éditeurs" / "SSLL", ou licence XYZ ou ZYX n'aident pas dans un challenge difficile face à des acteurs ayant des moyens très importants. Il faut plus d'alliances (et ce mondialement) entre les acteurs plus ou moins engagés. Il est difficile de faire du libre. Chacun a ses propres problèmes à régler et ses factures à payer.¨...
( Voir l`article au complet )
http://blog.ludovic.org/xwiki/bin/view/Blog/l-open-source-a-t-il-vraiment-gagne
Pégé

Édité par pg80 Le 16/08/2018 à 13h50
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Salut à tous,
Là où l`honnêteté technologique n`a pas toujours été au rendez-vous, malheureusement...
Du site Numerama :Des développeurs dévoilent les choses les moins éthiques qu’ils ont codées !
¨ Sur le forum Y Combinator, des développeurs anonymes confessent ce qu'ils ont regretté avoir codé un jour...
Le débat sur la responsabilité du développeur pour le code qu’il produit, notamment pour leur entreprise, a été mis sur le devant de la scène en 2017 par l’affaire des tests environnementaux truqués de Volkswagen, dans laquelle un responsable technique a été condamné pour les logiciels dont il a dirigé la conception. Et ce débat se poursuit encore aujourd’hui, alors que des développeurs de Google contestent l’engagement de l’entreprise dans des programmes militaires et que des ingénieurs de Twitter demandent des comptes à leur patron sur sa tolérance vis-à-vis des néonazis sur la plateforme.
Un sujet sur HackerNews / Y Combinator ouvert au début du mois d’août 2018 pose la question plus ouvertement au lectorat de développeurs du site : quelle est la chose la moins éthique que vous avez faite au travail ? La suite est une succession de réponses, invérifiables, car anonymes, mais suffisamment documentées et précises pour croire à la bonne foi de leurs auteurs, protégés par pseudonymat. Florilège.
Ah, les débuts du web
« J’ai créé une barre d’outils pour un réseau publicitaire qui a été utilisée par 200 000 personnes. Cela ajoutait des publicités sur toutes les pages web et remplaçait tous les résultats dans la recherche par des annonces publicitaires ».
Arnaque à l’enchère
« J’ai bossé pour un site de micro-enchères. Des gens faisaient des petites enchères d’un centime sur des consoles de jeu, des télévisions, des voitures… l’utilisateur qui avait fait la plus haute enchère pendant 60 secondes pouvait payer le lot au prix indiqué, mais chaque enchère coûtait 50 centimes pour être placée. L’idée était de faire acheter une voiture à 20 000 dollars pour 500,37 dollars… mais avec le prix de l’enchère, l’entreprise gagnait 50 037 fois 50 centimes. Problème : j’ai codé des bots qui enchérissaient automatiquement pour l’entreprise jusqu’à atteindre un certain seuil. J’ai quitté ce job après ça. »
L’éthique environnementale
« J’ai bossé pour une compagnie qui avait pour client l’agrochimiste Dow qui avait demandé une app pour faire la promotion de substances extrêmement toxiques. On parlait de trucs si toxiques que si des animaux mangeaient de l’herbe qui en avait reçu, les récoltes qui poussaient sur leur fumier n’étaient pas comestibles par l’homme. Nous avons également menti sur les calculs montrant combien un agriculteur pouvait économiser avec ces produits. »¨... ( Voir l`article au complet )
https://www.numerama.com/tech/408427-des-developpeurs-devoilent-les-choses-les-moins-ethiques-quils-ont-codees.html#commentaires
Pégé

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Salut à tous,
Du site consoGLOBE : À quand des chargeurs vraiment universels ?
¨ Depuis le temps que nos tiroirs se remplissent de cordons, chargeurs, et fils en tous genres et toutes tailles à chaque changement d’appareil, on a eu largement le temps de déplorer ce gaspillage organisé.
¨ On pensait que c’était bientôt fini, grâce à l’Europe, mais malgré des améliorations, on parvient toujours à se retrouver en galère avec la connectique des chargeurs de téléphones !
Des chargeurs de téléphone toujours incompatibles !
Même si aujourd’hui, chaque téléphone n’a eu plus besoin de son propre chargeur, il arrive encore qu’au sein d’une même marque, ils ne soient pas compatibles. Et il faut avouer que c’est très agaçant, et que cela représente surtout encore un immense gaspillage écologique et économique. Que celui qui n’a pas eu de cordons inutiles un jour ou aucun qui correspond à la fiche nous écrive !
La saga du chargeur universel de téléphone en Europe !
En 2009, 14 fabricants, représentant 90 % du marché, parmi lesquels Apple, Samsung, Huawei et Nokia, avaient signé de leur propre chef un protocole d’accord en vertu duquel ils acceptaient d’harmoniser les chargeurs des smartphones destinés à être commercialisés deux ans plus tard(1). Le texte prévoyait l’utilisation de chargeurs à port USB-A (USB standard) et de smartphones à port micro-USB. Ce chargeur unique devait apparaître sur le marché au printemps 2011.
Mais les choses ont si peu bougé concernant cette obsolescence programmée, qu’en mars 2014, une directive a été votée par le Parlement européen et pour imposer un chargeur universel d’ici à trois ans.
Or, plus de 4 ans plus tard, début août 2018, force est de constater encore une fois que des progrès restent encore à faire du côtés des fabricants pour rendre compatibles leurs chargeurs grâce à un modèle unique. Et « Au vu des progrès insatisfaisants de cette démarche volontaire, la Commission lancera bientôt une étude d’impact pour évaluer les avantages et les inconvénients des différentes possibilités », a annoncé
le 6 août 2018, Margrethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence¨... ( Voir l`article au complet )
https://www.consoglobe.com/chargeurs-telephonevraiment-universels-cg?utm_source=twitter&utm_medium=social
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Du site Radio-Canada : Utiliser Pac-Man pour décortiquer l’intelligence artificielle !
¨ L'intelligence artificielle peut résoudre bien des problèmes, mais on ne sait pas toujours comment elle s'y prend. Des chercheurs se sont tournés vers des jeux vidéo des années 80 pour mieux comprendre son fonctionnement.
À première vue, créer une intelligence artificielle jouant à Pac-Man ne sert pas à grand-chose, sauf si on veut battre le score particulièrement élevé d’un rival. Toutefois, pour des chercheurs américains, cela pourrait permettre de comprendre comment ces systèmes solutionnent des problèmes.
Les intelligences artificielles changent de plus en plus le monde dans lequel on vit. Elles se trouvent dans nos objets de consommation, dans le domaine de la santé, dans les satellites, et même sur les réseaux sociaux.
Pourtant, malgré toutes les possibilités qu’elles nous offrent, la majorité d’entre elles présentent un point faible : on ne sait pas comment elles prennent leurs décisions.
On dit que ce sont des boîtes noires; l’information entre d’un côté, une réponse sort de l’autre, mais le raisonnement entre les deux est tellement complexe qu’on ne sait pas exactement ce qui s’y passe. On sait seulement que ça marche.
Il n'est pas toujours nécessaire de comprendre toutes les étapes, mais lorsqu’il y a des vies humaines en jeu, le fait de savoir que cela fonctionne n’est pas suffisant; il faut connaître le raisonnement qui se produit et savoir quoi corriger avant qu’un problème ne survienne.
L'avenir affronte le passé !
Afin de déterminer quelles informations sont importantes pour les calculs dans ces boîtes noires, les chercheurs avaient besoin d’une intelligence artificielle effectuant une tâche simple.
Ils se sont donc tournés vers des jeux vidéo des années 80 de la compagnie Atari. Ces derniers incluent Pac-Man, mais aussi Space Invaders ou Pong.
Pour comprendre comment ces intelligences artificielles « jouent », les chercheurs leur ont d’abord appris les commandes des jeux et les ont ensuite laissées aller, avec comme objectif d’obtenir le meilleur score possible¨...
( Voir l`article au complet )
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1119836/pac-man-intelligence-artificielle-jeux-fonctionnement?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
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Du site Motherboard : Pourquoi les logos des logiciels libres et open source sont-ils si moches ?
¨ Les logiciels libres et open source pourraient sauver le monde. Malheureusement, leurs logos sont moches et eux aussi.
Un gnou surgissant d’un oeuf. Un pingouin grassouillet. Une photographie de racines, petite et floue. Une empreinte de pied difforme. C’est indéniable : à quelques exceptions près, les programmes libres et open source — en anglais Free/libre and open-source software, FLOSS — ont un goût prononcé pour les logos avant-gardistes. Énigmatiques voire complètement abstraits, tout en aplats ou bien chargés, ils n’apparaissent jamais sur les blogs de design graphique — ils sont trop punk pour ça.
Et la liste continue. Jose Marchesi, le développeur de GNU Recutils, une gamme d’outils pour base de données dont le logo représente deux tortues en plein coït, a conscience de la situation. Les euphémismes diplomatiques de notre demande d’interview ne l’ont pas trompé : « Haha, allez, vous pouvez le dire : [ces logos] sont affreusement moches », s’amuse-t-il dans sa réponse. Il ajoute : « Ceci dit, je pense qu’il y a de bonnes raisons à ça. » Après une enquête approfondie, nous pensons qu’il y en a au moins huit.
I - La licence libre ne paie pas
L’acronyme « FLOSS » désigne une grande famille de logiciels conçus pour être copiés, modifiés et redistribués à volonté, tant pour des motifs pratiques que politiques. Leurs plus grands représentants sont Firefox, Android, VLC, Gimp, Ubuntu… Parce qu’ils mettent la liberté de l’utilisateur au-dessus de tout, les FLOSS s’opposent radicalement aux logiciels propriétaires, c’est-à-dire protégés par le droit d’auteur. Copier, modifier et redistribuer ces programmes est impossible ou illégal. Pourtant, ils font sans doute partie de votre quotidien : les suites bureautiques et navigateurs les plus populaires sont privés, tout comme Windows, Steam, Photoshop, iTunes...
Contrairement à leurs adversaires corporate, la plupart des FLOSS sont gratuits. Résultat : ils ne rapportent pas un sou à leur équipe (souvent restreinte), qui n’a donc aucun moyen d’embaucher un designer. Pour cette raison, les développeurs de logiciels libres et open source qui tiennent absolument à se doter d’un logo décident parfois de le concevoir eux-mêmes. En général, c'est à ce moment-là que les choses tournent mal. Comme le rappelle Raimund Jacob-Blödorn, l'un des créateurs de GNU Serveez, un outil d'implémentation de serveur dont le logo représente une araignée aux yeux rigolos : « Nous sommes tous tellement habitués aux logos et aux marques que nous oublions parfois la quantité de travail qu'ils réclament. Certains graphistes vivent du seul design de logos... »
II - Surprise : les développeurs ne sont pas graphistes
Confronté à une liste officielle (mais non-exhaustive) de logos de FLOSS par Motherboard, le directeur artistique Gautier Gevrey remarque : « Effets, prédéfinis proches du WordArt, illustrations naïves ou 3D approximative… Si certains visuels semblent avoir demandé plus de travail que d’autres, leur auteur n’est pas un “professionnel”. » Bien vu : les cinq programmeurs qui ont répondu aux questions de Motherboard pour cet article ont créé le visuel de leur logiciel eux-mêmes, sans la moindre formation en graphisme¨...
« Peu de hackers sont également artistes visuels », regrette Adrienne G. Thompson, la créatrice de C-Graph, un logiciel de visualisation de données dont le logo mêle instruments à vent, symbole du copyright et références à la vision par ordinateur. « En conséquence de cela, ils mettent peu d’efforts artistiques dans la création des logos, et montrent peu d’intérêt pour l’esthétique du design de logos. » Notons aussi qu’ils ont sans doute autre chose à faire : développer un logiciel correct demande beaucoup de temps et d'énergie. Dans de telles conditions, pas question d'accorder trop de calories à une tâche considérée comme annexe¨...
* Pour une raison que j`ignore, le lien de cet article est suspendu ? Voir la suite dans mon message suivant )
https://motherboard.vice.com/fr/article/wjk95n/pourquoi-les-logos-des-logiciels-libres-et-open-source-sont-ils-si-moches
Pégé

Édité par pg80 Le 29/08/2018 à 15h12
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Windows 7 / Windows 10 Pro / Linux Lite 4.40 LTS
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Salut à tous,
Du site : Motherboard : Pourquoi les logos des logiciels libres et open source sont-ils si moches ?
¨ III - Plus grave : les développeurs n’aiment pas les gens
Steven Rubin, le créateur d’Electric, un logiciel de conception par ordinateur pour l’électronique au logo minimaliste, pense que certains développeurs sont trop misanthropes pour s’essayer au design. « Vous devez comprendre que la plupart des programmeurs informatiques ne sont PAS sociables. Ce sont souvent des nerds gênants », sermonne-t-il dans un mail à Motherboard. « Dès lors, naturellement, certains programmeurs ne comprennent pas l’importance des logos ou de toute autre forme de marketing. » Adrienne G. Thompson acquiesce : « Dans les FLOSS, les décisions sont prises par les hackers, des individus souvent socialement ineptes et donc peu intéressés par l’expérience utilisateur. »
En clair, les programmeurs de FLOSS dessinent des logos moches parce qu’ils s’en foutent. Cependant, c’est aussi parce qu’ils s’en méfient.
IV - DESIGN = CAPITALISME
Si les FLOSS sont connus pour leurs sales logos, la laideur de leurs interfaces est quasi-proverbiale. Dans ce fil Reddit dédié à la version 4.4 de la suite bureautique LibreOffice, annoncée comme « la plus belle de toutes » par ses créateurs, un internaute grince : « La barre n’était pas très haute. » Son commentaire est le plus apprécié de la discussion, de loin.
Le truc, explique Steven Rubin, c’est que le design d’expérience utilisateur (UX) et d’interface utilisateur (UI) — les deux disciplines qui se chargent de rendre vos expériences informatiques agréables et profitables, en gros — sont étroitement liées à la « culture d’entreprise ». Comme le design de logo, elles dépendent de professionnels pointus, coûteux et difficiles à recruter, demandent un travail long et suivi et, surtout, laissent entendre que le produit auquel elles sont appliquées va être commercialisé. Car à quoi servent une interface et un logo séduisants, sinon attirer les clients, demandent les guerriers des FLOSS ?
Parce qu'il est perçu comme un glissement vers une logique commerciale, le design inspire la méfiance chez les développeurs de logiciels libres et open source. « Tout programme se doit d’être user-friendly, poursuit le créateur d’Electric, mais ils sont rarement créés de cette manière [dans la communauté FLOSS, ndlr]. Et sans culture corporate poussée par des commerciaux et des marketeux qui demandent une meilleure expérience utilisateur, cela n’arrivera jamais. » Qu’importe, répondent les puristes : l’essentiel, c’est que le programme fonctionne.
V - C'est la beauté intérieure qui compte
« Flash info : les utilisateurs de FLOSS n’ont rien à foutre des logos. Nous nous soucions d’abord des fonctionnalités, j’imagine que les fanatiques d’apple [sic] ne comprendront jamais ça… » tempête un internaute dans une discussion de la catégorie « Technologie » du forum 4chan. Un peu partout sur le web, les membres du mouvement confirment : le logo et l’interface sont de peu d'importance face au code et à la fonction. « Je pense que la mentalité "la forme suit la fonction" est courante chez les programmeurs, témoigne Raimund Jacob-Blödorn. Du coup, nous sommes nombreux à ignorer l'UI. De toute façon, nous sommes plongés dans une interface en ligne de commande ou dans de la bouillie de code source à longueur de journée. »
Dans une discussion sur la laideur supposée du système d’exploitation libre Mint, un internaute rappelle : « Trouvez vous une vie, les gars. Mint est un outil. » « Mon coeur se remplit d’effroi chaque fois que je vois une interface améliorée, ose un anonyme dans la discussion Reddit sur LibreOffice 4.4. Je veux juste que tous les bugs soient supprimés et que le code soit encore amélioré. » Toujours sur Reddit, une réponse au sujet « Question honnête : pourquoi Linux est-il si moche ? » établit un parallèle limpide : « Les belles interfaces utilisateurs sont comme certains tableaux de bord de voiture… Cool mais impossible d’y trouver un pauvre bouton. »¨...
* Pour une raison que j`ignore, le lien de cet article est suspendu ? Voir la suite dans mon message suivant
Pégé

Édité par pg80 Le 29/08/2018 à 15h30
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Du site : Motherboard : Pourquoi les logos des logiciels libres et open source sont-ils si moches ?
¨ Dans la mouvance FLOSS, tout effort graphique risque d’être perçu comme une distraction qui menace la fonctionnalité d’un programme. Les interfaces synthétiques pourraient enterrer des boutons importants, les efforts pour créer un logo potable détourner l’attention du code. Alors la communauté persiste dans son hostilité à l'encontre des jolies choses, non sans humour. « Nous avons une blague au sujet des mauvaises interfaces, s’amuse Steven Rubin. On dit que les programmes de ce genre ne sont pas “user-friendly” mais “programmer-friendly”. Cela signifie que l’interface est bonne pour le programmeur qui l’a conçue, mais pour personne d’autre. » Ce qui nous amène au point numéro six : les développeurs FLOSS adorent rire.
VI - Les développeurs sont rigolos
Rares sont les logos à la fois drôles et réussis. Beaucoup de programmeurs de FLOSS semblent l'ignorer ou s'en foutre. « Les hackers adorent les blagues finaudes » explique Jose Marchesi, le créateur de GNU Recutils. « C’est tout naturellement que ce côté joueur se retrouve dans les logos. » Steven Rubin confirme avant de révéler qu’il est lui-même un grand blagueur : « J’apprécie l’humour, et l’utilise souvent. Même le nom de mon logiciel est une blague. “Electric” renvoie à la simplicité d’un circuit électrique, mais mon programme est dédié au design de circuits intégrés, un domaine autrement plus complexe. (...) Le bon mot est donc “Electronic”, pas “Electric”. Je fais une blague en appelant mon programme “Electric”. » Comble de la blague, le logo d'Electric est une prise électrique.
VII - C’est presque une tradition
L’autre pilier du mouvement FLOSS, le noyau de système d’exploitation Linux de Linus Torvald, est représenté par un manchot dodu appelé Tux. L’animal, choisi par Torvald lui-même à l’aube des années 2000, a d’abord été considéré comme faible et disgrâcieux par une partie de la communauté. Les frondeurs, qui lui préférait des « bêtes nobles et fortes comme des requins ou des aigles », ont fini par déclencher la colère de Torvald. « Ils n’ont jamais vu de pingouin les charger à plus de 150 km/h, écrit le programmeur dans une discussion Usenet datée de 2006. Sinon, ils feraient beaucoup plus attention à ce qu’ils disent. »
Tux est désormais reconnu comme le logo officiel de Linux. Il a engendré une telle quantité de variantes qu’il pourrait presque être considéré comme un mème. Quiconque traînait sur Mininova au début des années 2000 n’a pas pu échapper à sa version Crystal et ses costumes : Tux Batman, Tux Sangoku, Tux Street, Tux GIGN. C’est fini, mais comment tourner la page ? Et comment oublier Tuz, le diable de Tasmanie déguisé en Tux qui a servi de mascotte officielle à la conférence Linux australienne de 2009 ?
VIII - Peut-être que c’est fait exprès
Certains événements pourraient faire croire que la communauté des FLOSS tient à rester dans son ghetto graphique. En 2017, The Document Foundation, l’organisation en charge de LibreOffice, a demandé aux internautes d’élire une mascotte pour le logiciel. Le vote a tourné à la catastrophe au deuxième tour. Les douze finalistes ont été accueillis avec une froideur telle — « Putain, ces designs sont vraiment vraiment mauvais » ; « TDF, je déclare que vous êtes une honte pour la communauté Open Source, car vous préférez les mascottes de banques d’images merdiques aux superbes créations de la communauté » — que l’élection a été annulée. Plus embarrassant encore, six designers ont été accusés de plagiat.
Et si les mascottes, les logos et les interfaces moches étaient trop profondément inscrits dans les gènes des FLOSS pour être remplacés ? Les logiciels libres et open source sont ainsi, un point c’est tout : autrement, ça ne cadrerait pas. « Je trouve que l'amateurisme de ces logos est presque rassurant et assez représentatif du logiciel libre (pas de budget, des gens passionnés qui sont experts dans leur domaine et qui se foutent de tout l'aspect image ou marketing) » remarque Gautier Gevrey. Tant pis, tant mieux.
Il faut le reconnaître, la famille FLOSS compte quelques beautés « conformes ». Firefox, Ubuntu, Wordpress, et, heu... Les logos de LibreOffice et du mouvement open source lui-même ne sont pas si moches. Ces remarques sont subjectives, c'est vrai. Pourtant, comment prétendre que l’apparence léchée des logiciels propriétaires n’a rien à voir avec leur hégémonie ? Les FLOSS ne peuvent pas rivaliser avec leurs logos élégants et leurs interfaces amicales. « Jusqu’à ce que les FLOSS décident d’impliquer et respecter les designers, reconnaît Adrienne G. Thompson, ils n’auront rien à répondre aux départements d’art et de design d’Apple et Microsoft. » C’est dommage : contrairement aux rejetons de Microsoft, Alphabet et consorts, les FLOSS vous appartiennent vraiment, ne vous espionnent pas, ne vous mettent pas à la merci d’une entreprise ou d’un gouvernement. Un gnou bizarre ne devrait pas suffire à balayer ces avantages.¨...
* Pour une raison que j`ignore, le lien de cet article est suspendu ? Fin de l`article
Pégé

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Du site OWDIN : Qui a besoin de démocratie quand on a des ¨data¨ ?
¨ Voici comment la Chine réglemente l’utilisation des données, de l’IA et de la surveillance Internet.
(sans doute un des meilleurs articles de la semaine).
En 1955, l’écrivain de science-fiction Isaac Asimov a publié un court récit sur une expérience de « démocratie électronique« , dans laquelle un seul citoyen, choisi pour représenter une population entière, répondait à des questions générées par un ordinateur nommé Multivac. La machine a pris ces données et a calculé les résultats d’une élection qui n’a donc jamais eu besoin de se produire. L’histoire d’Asimov se déroule à Bloomington, Indiana, mais aujourd’hui, une approximation de Multivac est en cours de construction en Chine.
Pour tout régime autoritaire, « il y a un problème fondamental pour le centre de comprendre ce qui se passe aux niveaux inférieurs et dans la société », dit Deborah Seligsohn, politologue et spécialiste de la Chine à l’Université Villanova de Philadelphie. Comment gouverner efficacement un pays qui abrite une personne sur cinq sur la planète, dont l’économie et la société sont de plus en plus complexes, si vous n’autorisez pas le débat public, l’activisme civil et la rétroaction électorale ?
Comment recueillez-vous suffisamment d’informations pour prendre des décisions ? Et comment un gouvernement qui n’invite pas ses citoyens à participer continue-t-il de susciter la confiance et de modifier le comportement du public sans mettre la police à chaque pas de porte ?
Hu Jintao, le leader de la Chine de 2002 à 2012, avait tenté de résoudre ces problèmes en permettant un modeste dégel démocratique, permettant aux doléances d’atteindre la classe dirigeante. Son successeur, Xi Jinping, a inversé cette tendance.
Au lieu de cela, sa stratégie pour comprendre et répondre à ce qui se passe dans un pays de 1,4 milliard d’habitants repose sur une combinaison de surveillance, d’IA et de grandes données pour surveiller la vie et le comportement des gens dans les moindres détails¨...
( Voir la suite de l`article au complet )
https://owdin.live/2018/09/02/qui-a-besoin-de-democratie-quand-on-a-des-data/
Pégé

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