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Reprise du message précédent

CORRECTIF de mon message du 29/08 : en fait les plugin de GIMP par exemple GMIC et WAVELET DENOISE sont bien présents dans les dépots de MAGEIA 6 mais il faut rechercher "toutes applications" sans le filtre "applications graphiques" (ce qui est un comble pour GIMP ) mais bon ils sont bien là.

J'ai découvert ça au cours de ma 3ème installation toujours plug and play 100% graphique.
C'est donc un SANS FAUTE pour MAGEIA 6 après 3 installations neuve à partir du DVD.

Si en plus MAGEIA 6 utilise un nouveau gestionnaire de paquets qui améliore la compatibilité avec la galaxie REDHAT / FEDORA / CentOS alors ce sera un SANS FAUTE + + +

Édité par chess Le 05/09/2017 à 16h16

Comme le upgrade de Mageia5 à Mageai6 n'avait pas marché, quitte à faire une installation 'fraiche'
j'ai donc testé Manjaro pour voir si une rolling release pourvoit me gagner du temps ?


Manjaro vs Mageia après 18 mois de pratique :

Comme précisé plus haut l'installation d'une Manjario est moins automatique, moins léchée, plus complexe qu'une Mageia.

Ensuite le rythme des mises à jour est impressionnant sur Manjaro :
- j'ai pu tester plus de logiciels même si aucun ne m'a réellement convaincu par rapport à ce que je connaissais déjà
- ils passent par toutes les mises à jour et pas seulement les LTS
- cela implique des centaines de paquets mis à jour chaque mois.

Le revers de la médaille de ce rythme c'est que Manjaro est moins stable et moins fiable que Mageia :
- des problèmes de mise à jour (The request URL returned error: 404 résolu par sudo pacman -mirros -c all)
- des conflits au démarrage (exemple obligé d'ajouter blacklist sp5100_tco au fichier /etc/modprobe.d/blacklist.conf)
- des fichiers mal désinstallés qui obligent à des suppressions manuelles (belle prise de tête pour installer matplotlib après numpy)
- des problèmes de dépendances... jusqu'au crash final hier.

Même pas accès à un failsafe en mode console et ma dernière sauvegarde système par Clonezilla datais de 9 mois --> c'est trop ancien pour que la Rolling Release arrive à repartir sur cette base, c'est mort.

Le bilan :

Sur le papier une Rolling Release c'est une installation pour la durée de vie de l'ordinateur,
dans la pratique elle est finalement morte au bout de 18 mois sans possibilité de récupérer mon Clonezilla système
et au quotidien c'était plus de maintenance.


Il faut parfois aller voir ailleurs pour se rendre compte qu''on est bien ici.

Je ne connais aucune distribution KDE plus stable que Mageia.
Mon rêve : chaque nouvelle Mageia en LTS 36 mois à raison de une nouvelle version tous les 18 mois.

Édité par chess Le 04/03/2019 à 16h14

hum... J'étais pas là avant 18 mois, alors...




Merci pour ce retour

Manjaro, c'est du "rolling release", soit en bon françois des mises à jours en continu. Comme souligné, sur le papier, c'est parfait. Mais, là c'est la théorie car en pratique c'est un autre monde. Je ne dis pas que le concept, ni la distribution, sont mauvais mais je persiste à affirmer, par expérience (3 ou 4 manjaro à réinstaller totalement par ma seule faute !), que ce concept n'est pas bon pour tout le monde. Pour bien maintenir sa distribution rolling release, il faut avoir du temps pour lire les notes sur la mise à jour du moment ce qui évitera de tout casser.

merci pour ce retour
je me suis laissé tenter, à une époque, pris d'une frénésie de curiosité, d'installer une Arch, au moins en vm pour voir.
donc ma question ici, aux deux utilisateur de Manjaro est : quel intérêt d'une Manjaro plutôt qu'une Arch ?
( les paysans disaient autrefois qu'il vaut mieux s'adresser au bon dieu qu'à ses saints).

cette frénésie m'a un peu passé;
faire du "système" c'est pas une fin en soi!

Bonjour,



Je ne me considère pas comme utilisateur ni de l'un ni de l'autre, car comme toi je n'ai fait que tester dans des machines virtuelles, mais... je dirais qu'il y a deux aspects à considérer :

1. L'installation
L'intérêt premier d'une Manjaro par rapport à Arch, c'est l'installeur : calamares est plutôt bien fait et plutôt intuitif : en tout cas, il permet une installation sans douleur, à partir d'un LiveCD, donc d'un système dont on peut déjà voir le bon fonctionnement. C'est accessible à n'importe qui sait démarrer sur un support Live.
A contrario, l'intérêt d'une Arch, c'est de voir concrètement qu'est-ce qui fait la base d'un système GNU/Linux : certes, on suit le guide et on ne pourrait pas faire sans ce guide, mais on sait quasiment pourquoi on installe chaque paquet. On n'a donc plus facilement une installation minimaliste, si on doit travailler avec un disque de taille très réduite. Il y a probablement peu de gens qui pourraient l'installer sans aucun guide à côté, mais avec un guide détaillé cela reste faisable.

2. L'utilisation
À l'utilisation, je trouve que les deux se valent : j'ai sans doute eu de la chance, mais je n'ai jamais fait la mise à jour à un moment critique (pourtant il y en a eu encore un récemment sur Manjaro). Sous Arch, je fais les mises à jour à partir de Discover, le gestionnaire de logiciels de KDE Plasma. Sous Manjaro, je les fais à partir de Octopi, installé par défaut. Aucun des deux ne m'a lâché pour l'instant, mais il est vrai que je lance ces machines virtuelles environ une fois par semaine, pour voir si la mise à jour ne casse rien. Sur une utilisation intense et quotidienne, avec des invitations à mettre à jour tous les jours ou presque, je ne suis pas sûr que ce serait si confortable que ça.

Mon grain de sel :

Pour moi, Arch est une distribution éducative. On part de presque rien (soit... Arch ? https://fr.wiktionary.org/wiki/arch%C3%A9type#%C3%89tymologie le commencement, bref, il n'y a pas grand chose ^^), puis on construit tout soit même. Et c'est en faisant qu'on apprend non ?
Voilà pourquoi leur documentation est d'une qualité inégalée, c'est bien fait pour les hacker (au sens RFC 1983, https://tools.ietf.org/html/rfc1983#page-23, des personnes qui ont ce besoin de comprendre tous les rouages d'un mécanisme).

Et leur page wikipedia va aussi dans ce sens : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arch_Linux

Certes, il y a un temps éducatif au début, puis à la fin ce n'est plus qu'une distribution personnalisée de l'utilisateur.

Manjaro, c'est une autre philosophie.

Édité par Jybz Le 04/03/2019 à 09h04

salut et merci pour ces réponses.
moi, la première fois que je me suis intéressé à arch linux, c'était quand je m'intéressais au btrfs;
et j'étais tombé sur cette vidéo, d'installation d'arch linux sur btrfs:
youtube.com/watch?v=fBIqG2bEjrE
(en fait il y a une série de trois vidéos, assez courtes)

puis j'avais regardé aussi une vidéo d'Adrien
youtube.com/watch?v=igvu2VLCgJE

mais je ne suis pas allé plus loin.

maintenant, si c'est juste une mise à jour par semaine, c'est pas si terrible;
sur fedora, c'est pareil, il y a des mises à jour tout le temps;
depuis un an, je suis passé de 27 à 28, puis récemment de 28 à 29, sans problèmes majeurs, juste un upgrade avec dnf.
mais je crains que ce soit en fait beaucoup plus compliqué;
et j'ai pas envie de ça en ce moment.

le btrfs de toute façon, si on y tient, la meilleure solution c'est d'installer une opensuse;
je m'étais lancer le défi d'installer une mageia sur btrfs en essayant d'avoir les mêmes fonctionnalités que sur l'opensuse, mais je n'y suis pas arrivé;
en fait ça dépasse mes compétences, je m'étais lancé la dedans sans savoir;
et fait, quand j'ai vu tout le boulot que les devs de chez suse on fait pour avoir un truc fonctionnel, c'est sur que j'ai jeté l'éponge;

le point que je n'ai jamais réussi à élucider, c'est comment modifier le grub de sorte à ce qu'il sache booter dans des snapshots;
et l'option du copier / coller d'opensuse dans mageia sans comprendre, j'aime pas trop!

donc j'ai laissé tomber tout ça!

c'est plus rigolo de faire du python, avec les fellows du MIT!