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Salut à tous,

Je pensais que l'informatique étais "liée" au mathématiques; c'était donc pour moi donc une science "exact", à savoir que 2+2=4 et non 4.0001.
Mais je commence à avoir des doutes: Nos terminaux (nos PC) auraient-ils une âme? Est-ce qu'en fonction de l'état d'esprit de son utilisateur, ils pourraient se mettrent à refuser de faire fonctionner une distrib ou un OS?? Je m'explique:

Mon 1er contact avec le libre fut suite à une rupture amoureuse; là grosse galère avec Windows (windows-copine) et l'on me conseil de monter du GNU/linux pour récupérer mes données

Suite à cela j'installe Ubuntu (nouveau départ-nouvelle copine) et là j'ai eu des problèmes divers dont les plus importants furent:
[ 196.XXXXX]Buffer I/O error on device fd0, logical block 0
[ 234.XXXXX]Buffer I/O error on device fd0, logical block 0
Je pense que mon PC a ressenti le peu d'enthousiasme (mauvais départ- mauvaise copine) que j'avais envers les "lignes tapées dans la console".

Puis il me dirigea vers Mandriva 2008 spring (bon départ-bonne copine), et là je suis aux anges; peu de problèmes, opérations faites par l'interface graphique

J'ai voulu reprendre ma destinée en mains; je ne suis quand même pas l'esclave d'un ordi
les 1er Amours n'étant pas facile à oubliés, Je retourne la queue entre les jambes, vers Ubuntu, mais je prend la nouvelle version (8.04) en espérant qu'elle aie changé de caractère.
Et bien là c'est pire: les erreurs sont les mêmes, mais en plus elle me fout dehors en me faisant un Feeze!!!!
Donc mon PC ne l'apprécie pas du tout!!!


Après cette petite mise en scène théâtral et surréaliste , je vous expose mes réflexions du moment:
- Nous (les distrib) avons tous le noyau Linux
- les applications (GNOME, KDE, Nidwraper, Gimp...) sont les mêmes
- le mode d'installation des paquets diffère, mais je suppose que le principe et plus ou moins le même (identification fichiers, vérif des dépendances, téléchargement, installation)



A votre bon coeur

Bonjour
Je pense que cela doit venir de la façon dont est compilé le noyau pour chaque distribution. Avant d'être sous Mandriva, je tournais sous PCLinuxOS car c'était la seule qui voulait bien s'installer sur mon PC (pourtant son noyau était moins récent que sur d'autres distributions).
Mais attendons l'avis de notre staff car cela m'intéresse aussi!!!

+1

Et il ne faut pas oublié que la "third parti" diffère d'une distrib à l'autre...
Ceci étant dit l'informatique n'est pas une science exacte. Le modèle théorique l'est, mais dès que l'on passe à la pratique c'est autre chose... Je m'explique...

Un ordinateur passe son temps à faire des erreurs. Chaque secondes il fait des erreurs de calculs... Ton processeur, ta RAM font des erreurs à longueur de journée. Mais ça n'est pas tant les erreurs qui sont faites, aux moyens de contrôle qui sont mis en place qu'il faut apporter une attention particulière... C'est pour cela que le bit de parité existe par exemple...

Et je crois pouvoir avancer, sans trop me tromper que ce qui fait la force du binaire est justement la présence de 2 états. Rappelons que d'un point de vue physique le bit 0 correspond à 0mA et le 1 correspond à 5mA (si je me rappelle bien de mes cours d'informatique... Si c'est pas ça reprenez moi). Imaginons maintenant que nos ordinateurs fonctionnent sur une base 10: la catastrophe!! 10 états physiques différents à gérer sont autant de risques d'obtenir des erreurs! Le binaire a l'avantage d'être peu corruptible d'un point de vue théorique... Mais la physique est là pour nous rappeler à l'ordre et nous rappelle à longueur de cycles d'horloge que le déplacements d'électrons dans les circuits imprimés provoque une déperdition de chaleur, cette même chaleur qui empêche le courant de circuler correctement... Ouf c'est dur tout ça!!

Tout ça pour dire: non l'informatique n'est pas une science exacte au même titre que les mathématiques. Comme tout modèle théorique (machine de Turing) c'est censé marcher au poil! Et bien malheureusement non...
Tant que l'informatique (telle que nous la connaissons aujourd'hui) n'évoluera pas techniquement parlant, il y aura des bugs...

Toujours d'un point de vue théorique, on pourrait prendre un programme certifié sans aucune erreur de programmation qui s'exécuterait en boucle, nous découvririons avec stupéfaction qu'après 3 semaines d'exécution il plante...

Merci d'avoir éclairer ma lanterne, mais je ne voyais pas la chose comme ça

Mais c'est grave, notre société entière est basée sur quelque chose qui fait des erreurs!!!

On pourrai imaginer, en extrapolant, que lors d'un crash d'avion suite à une défaillance du système, le coupable serrai le PC et non les concepteurs... ce serrai la porte ouverte à toute les dérives.

Brrrr.. ça fait froid dans le dos..


D'autres questions m'assaillent:
1.Est-ce raisonnable de défendre le libre et sa multitude de schémas:
Le risque n'est-il pas de diluer encore plus la responsabilité humaine du fait de la multitude de Procédés?

2. J'entends beaucoup le mot "Stable", mais comment fait-on pour rendre stable quelque chose qui est aléatoire?

Salut

Le monde du libre a ceci d'intéressant, que sa réactivité est bien plus grande que le monde propriétaire. Les failles de sécurités sont ainsi plus rapidement réparées.
Et comme l'a dit Janot, mieux vaut, à l'heure actuelle, se concentrer la sécurité du système plutôt que sur les erreurs générés par les problèmes dus aux composants, à la physique.

Enfin, on parle de stabilité dans un programme ou un système quand il a été testé sur de multiples plate formes et que son fonctionnement est jugé satisfaisant. Ce serait trop beau que stable veuille dire : Youpi ça marche nickel sur tout les pc du monde !

Par contre, en ce qui concerne les problèmes d'erreurs processeurs et/ou RAM soulevés par Janot, la science avance à grands pas. Dans quelques années, tout ca n'existera plus. Les processeurs actuels sont fabriqués dans des galettes de silicium (maintenant ce sont des "alliages", mais le principe est le même). Ces matériaux ont beau avoir une très bonne étanchéité électrique, des pertes, minimes certes, sont remarqués par cycle d'horloge.
Le CNRS travaille en ce moment, et depuis un quelques temps déjà, sur un nouveau procédé de fabrication des circuits imprimés, un procédé biologique, les nano-tubes. En gros, ce seront des tubes organiques qui remplaceront les connexions entre composants, ce qui permettra d'accélérer sans pertes les transmissions électriques.

D'autres technologies sont en développement, comme les circuits à fibre optique qui dans l'avenir, nous feront connaître une révolution du monde de l'informatique, qui ne reposera plus sur les mêmes bases. On parle même de physique et mécanique cantique... Bref, les ordinateurs ne feront plus d'erreurs, ce seront eux qui nous corrigeront !

Vivement que tout ça débarque... Mais on trouvera toujours des éléments bloquants (encore une fois dus à la physique qui nous entoure). Je pense en particulier au stockage de l'énergie électrique dans les batteries de nos ordinateurs portables. Encore aujourd'hui il semble que rien n'ait été trouvé pour remplace les batteries actuelles... Et ça ça craint à mort...

Si si, il faut pédaler, c'est tout !!

Est-ce que ça veux dire:
- c'est le contrôle des erreurs qui doit être surveillé, et si il y a un problème on bascule sur une autre solution programmée pour que le système puisse continuer à travailler normalement, ..et ainsi de suite
exemple: un programme certifié sans aucune erreur de programmation s'exécute en boucle. S'il survient une erreur, le "contrôleur" stopperai l'opération avant plantage et restarterai le programme.
ou
-faire en sorte que rien de malveillant (personne,virus..) n'endommage le système et que si cela ce produit et est identifié, on bascule sur une autre solution programmée qui restaure le système, .. et ainsi de suite..
exemple: un programme certifié sans aucune erreur de programmation s'exécute en boucle. Si quelqu'un ou chose modifie physiquement les données du programme, le "contrôleur" stopperai l'opération avant plantage et restarterai le programme initial.

Édité par gva_raphael Le 29/04/2008 à 23h22

J'ai une autre solution mais plus chère:

Les supraconducteurs:
Le système de conservation, très simple , consiste en un anneau supraconducteur refroidi par de l’hélium liquide, et dans lequel on injecte le courant. On ferme ensuite le circuit et le courant se retrouve ainsi en circulation indéfiniment du fait qu’il n’y a aucune perte sous forme de chaleur. Revenez un an après la manipulation et vous constaterez que l’intensité du courant n’a pas bougé. Il faudra au pire revenir plus tôt et régulièrement afin de maintenir le niveau d’hélium liquide nécessaire au bon refroidissement du circuit.

sources:
<a class="postlink" href="http://superconductors.free.fr/energie.php">http://superconductors.free.fr/energie.php</a>
<a class="postlink" href="http://www.lema.phys.univ-tours.fr/Materiaux/Supra/Enjeux/Applications.htm">http://www.lema.phys.univ-tours.fr/Mate ... ations.htm</a>