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L’éditeur Mandriva SA se veut transparent sur sa future fondation et ses gammes de produits. La communauté sait donc où la société souhaite aller, sans en comprendre toutefois toutes les raisons.

En mai dernier, Mandriva SA décidait de placer le futur de sa distribution Linux entre les mains de la communauté. Une organisation indépendante, la fondation Mandriva Linux, sera chargée de faire évoluer ce produit. Sa création semble aujourd’hui en bonne voie.

L’éditeur a segmenté ses travaux selon des gammes précises. Les offres desktop, OEM et réservées au monde de l’éducation seront ainsi toutes liées au système d’exploitation créé par la fondation (avec la participation de la communauté et de la société).

Peu d’intérêt pour les serveurs ?

En ce qui concerne le dérivé de l’OS dédié aux serveurs, Mandriva compte s’appuyer sur la communauté Mageia, qu’elle aidera activement. Doit-on comprendre que la distribution créée par la fondation Mandriva Linux ne disposera pas de composante serveur ? De plus, comment la société arrivera à jongler avec des bases techniques devenues différentes ?

L’outil open source de gestion de parc Pulse2 continuera pour sa part à être développé en interne, mais en coopération avec la communauté.

Voilà pour les grandes lignes. Le schéma ci-dessous tente de montrer comment la distribution Linux sera développée par l’éditeur… et la communauté.

Des questions qui se multiplient

Malgré toutes ces informations, les interrogations demeurent, et tendent même à se multiplier. Dernière décision en date, l’adhésion de la société au consortium OW2. Une bonne idée dans l’absolu, mais qui ne fait qu’ajouter des questions.

En effet, OW2 est dédié aux logiciels professionnels d’infrastructure et au middleware. Voilà qui semble loin des visées de la distribution Linux desktop que veut promouvoir Mandriva au travers de la fondation actuellement en création. Comprenne qui pourra.

Source : silicon.fr