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Bonjour,

Édité par Visiteur Le 26/02/2017 à 05h35

Oui, d'ailleurs si on se base sur leur page "Pourquoi nous n'homologuons pas d'autres systèmes" http://www.gnu.org/distros/common-distros.html

on constate qu'ils s'en tiennent à des critères qu'ils ne peuvent quelques fois ni confirmer ni infirmer, concernant des distributions pourtant honnêtement attachées aux logiciels libres de base.

Je pense à Slackware qu'on ne peut guère soupçonner d'être une passoire à logiciels ou à micro-codes proprios, Debian en version de base , et Même Fedora/CentOS.

Pour être à peu près sûr, il faudrait créer sa propre distro à partir d'un LSF (Linux From Scratch), et encore ne serait-on pas certain que du code proprio ne se cacherait pas quelque part au moment d'installer les applis et les dépendances.

Alors les distros répertoriées dans ce site sont sans doute 100% "libres", mais pour lire du mp3, du mp4, du wmv, ou autre codec proprio, comment faire ? Et là le manque d'intéropérabilité vient du proprio, pas du Libre, rendons à César...

Même Windows n'est pas 100% pur proprio, c'est dire !


edit : du coup, je vais essayer cette distro "Musix" pour voir...
Un bout de DD dédié à la Mao m'irait bien.

Ah mais non, ça tourne encore en qt3, Mageia va donc très bien, et tant pis pour les "blobs" ("micro-codes proprios) !

Édité par paradise Le 01/04/2012 à 18h44

Ces considérations ne sont-elles pas de l'ordre du religieux ? On énonce des règles idéales, mais on sait pertinemment qu'elles ne sont pas tenables.
Nous vivons dans un monde réel, et dans ce monde, nous fautons, tous les jours (et parfois avec plaisir ).
Certains vivent comme des ascètes, grand bien leur fasse. Les chrétiens formaient l'essentiel de la population française, il y a peu. Maintenant, la pratique religieuse ne concerne plus qu'une frange de plus en plus marginale, de plus en plus radicale.
Soit on choisit la radicalité, avec toutes les chances de rester marginal , soit on choisit de composer; pour prendre une plus grande assise et finalement amener le plus grand nombre là où cela semble intéressant.
(le jour du seigneur m'inspire)

En même temps, si on laisse faire n'importe quoi dans le Libre, une distro Linux ne ressemblera plus qu'à une auberge espagnole, avec le risque que des excès fassent qu'on n'a plus du tout du Linux.

On doit pouvoir avoir le choix de continuer à contribuer à l'open Source, ce qui fait la particularité de Linux par rapport au proprio, et donc la vigilance est de mise afin que les bases d'une distribution soient saines, et qu'on sache au moins ce qu'on utilise.

C'est comme en écologie : il y a les idéalistes, radicaux, et après,en effet, comme tu le fais remarquer, on doit composer avec le monde réel, mais il faut quand même garder à l'esprit cet idéal afin de ne pas trop s'en écarter.

Si l'esprit de base disparaît, c'est tout le reste qui disparaît à moyen terme, pas envie de me retrouver avec un équivalent d'Android, même si Android marche bien.