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Incroyable, reportage de Bill Gates au JT de 20h de France2 !
Le bougre, en flagrant délit !



On se fait chier, quand même, avec ce confinement

Hhahahahahaha
Mais savais tu que Bill Gates à développé Windows sous Unix ?

On sent la photo pas préparée du tout. Je ne parle pas de ton trucage finaud. Je parle de Billou.

Un grand écran de code, je suis certain (sic) qu'il passe encore des heures par jour à fouiller et gratter du code. Le gros bouquin en consultation et les lunettes qui ne sont pas connement posées sur le nez pour permettent à de vieux yeux de voir mieux. Mais que l'on laisse pendre négligemment et dont l'on mordille l'extrémité de la branche pour aiguiser davantage une réflexion que l'on sent bien au-dessus de celles du commun des mortels.

Que c'est beau...

Vous trouvez que j'exagère ? Alors pensez à la photo d'Einstein qui tire la langue. L'avait pas besoin d'avoir l'air intelligent, lui !

Windows sous Unix ? Je ne savais pas. Perso j'ai découvert Billou dans mes jeunes années 90 avec le Microsoft Basic, puis le MicroSoftDOS et surtout la fameuse INT 21h en assembleur sous les PC IBM qui permettait d'utiliser les routines MSDOS ( et qui faisait gagner un peu de temps quand même ! )

Pour moi, ce type a quand même été un génie! Cela dit, 30 ans après, entre Win10 et Linux, franchement, je suis peiné à chaque fois que je dois revenir sous Windows ; je ne sais pas pourquoi, j'ai vraiment été séduit et conquis par Linux, alors que ça m'a quand même demandé un gros effort pour m'adapter. Linux doit donc véhiculer des idées plus profondes, plus logiques, plus saines? , pour provoquer un tel sentiment chez des utilisateurs.

Allez, vive Mageia !

Édité par choucroot Le 13/04/2020 à 20h02

cela dit à l'époque je vois pas trop sur quel autre OS il aurait pu développer windows

C'est certain ! Mais pas en informatique, en commerce. Parce que réussir à bâtir une telle fortune, provoquer un succès commercial époustouflant à l'échelle mondiale, bouleverser avec des produits techniquement aussi mal conçus et mal finis. C'est un génie, je le pense depuis longtemps.

Je me souviens encore de l'arrivée de Windows 3.1 dont les laudateurs vantaient le fait qu'il soit multi-tâches. Ah bon ? Parce qu'auparavant WIndows ne l'était pas ? Parce que l'on peut qualifier de système d'exploitation un système qui ne soit même pas multi-taĉhes ? Il avait fallu oser. Billou avait osé, il est très fort.

Je te rejoins. Il a su faire les bonnes coopérations, notamment avec IBM. Dans les années 90, j'ai compris la supercherie de M$ lorsque j'ai acheté un PC "compatible IBM" alors que tous mes potes s'équipaient d'Amiga. Le décalage technologique était hallucinant. COMMODORE avait quand même eu une petite ouverture en fournissant le M$ BASIC sur les Amiga . Mais ça ne restaient que des machines "familiales". Moi j'avais acheté un PC parce que le monde du travail en était équipé, avec des logiciels fonctionnant sur un très grand nombre de machines. L'interopérabilité, c'est aussi ça, le génie de Bill Gates. Et c'est ce qui fait désormais la force de Linux à notre époque ; ça fonctionne sur presque tout !

IBM a cru que c'était une coopération. En fait, IBM qui s'est complètement fait avoir par Billou a essayé pendant des années d'intégrer MS/DOS puis Windows à ses architectures mainframe : échec total. La "coopération", sous couvert de l'image de "sérieux" d'IBM, et de piratage permis des logiciels Microsoft, a surtout permis à Billou d'éliminer TOUS les concurrents en une année seulement. Seul Commodore, par ses qualités a pu résister un peu plus.

Faux ! Il ne s'agit pas du tout d'interopérabilité. IBM n'a même pas réussi avec ses propres machines alors que ça s'appelait pourtant des IBM PC. C'est de l'hégémonie pure et simple. L'interopérabilité consiste à ce que des machines sous OS différents puisse collaborer sur la base de protocoles communs.

interopérabilité : Il me semble ça ne concerne pas que des collaborations de machines. Lles API logicielles rentrent dans le cadre de l'interopérabilité, non ? Un peu comme n'importe quel navigateurs peut lire du HTML ou du Javascript. Ou des interpréteurs comme le M$BASIC à l'époque. Pour l'anecdote, Il me semble que FAT32 de M$ est supporté nativement par tous les OS. Et que c'est le seul que je connaisse qui soit supporté sur tous les OS (apparemment Wikipedia aussi ) . C'est pour ça que je l'utilise encore pour faire les sauvegardes de mes documents.

Billou un Fillou ? Certes. Mais je ne pense pas qu'il s'imaginait que ça prendrait des proportions pareils. Faudrait lui demander. J'imagine bien la réaction des universitaires qui scriptaient en bash, à la sortie des .bat sous MSDOS. Ils ont dû rire jaune, en se disant "mais c'est quoi cette merde!". N'empêche que c'est lui qui a raflé la mise, et je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi. Un peu comme une religion qui se répend avec des fondements des plus discutables. Mais ça se répend quand même, ça prend le dessus, on ne sait pas vraiment pourquoi.

Concernant le piratage, je me souviens que sous Amiga, aucun de mes potes n'achetaient de jeux ; c'était hallucinant comment ça circulait ! De mon côté, je n'achetais pas non plus les logiciels sous PC, il y avait de bon réseaux de pirates dans les collèges et lycée. Mais de mémoire c'était bien pire sur Amiga ! Et pourtant M$ a tenu !

On dirait que l'histoire s'est répétée pour Google et Android, qui équipe pratiquement tous les téléphones, alors que c'est une infamie lorsqu'on découvre d'autres solutions.

1989 ... déjà, Billou était partout, qu'ils disaient au dos de ma "bible" d'adolescent. Du coup, j'oubliais Intel dans l'histoire ; c'est peut-être finalement eux qui ont tout orchestré




C'est pas bon, ce confinement ... ça rend nostalgique . N'empêche, que de chemin parcouru par l'informatique en 30 ans !

Édité par choucroot Le 15/04/2020 à 14h36

Si c'est très simple à comprendre. Pour arriver à 95 ou 98 % de parts de marchés, il fallait choisir le bon modèle économique. Modèle qui est toujours d'actualité même si c'est désormais moins voyant avec la vente forcée de logiciels : la contrefaçon.

Si Microsoft/Bill Gates avaient véritablement fait respecter leur propriété intellectuelle, y compris auprès des particuliers, je suis convaincu que l'histoire aurait été tout autre. Je suis preneur de toute démonstration contraire.

En Europe, la commission européenne n'avait fait que la moitié du chemin avec Internet Explorer. Et bien entendu l’Autorité de la Concurrence française ne s'est jamais intéressé à la problématique.

Bref dans cette histoire nous avons des abus de positions dominantes, des ententes verticales (Editeurs/Assembleurs/Vendeurs) et peut-être aussi des ententes horizontales (ententes entre assembleurs et/ou entre vendeurs).

Lorsque l'on sait que les condamnations peuvent aller jusqu'à 10% du CA mondial, il y aurait de quoi refaire quelque peu nos finances. Malheureusement l'affaire a été pratiquement pliée par un arrêt de la CJUE qui n'a vu la chose que sous le tout petit angle du droit de la consommation et qui valide - in fine - la vente forcée de logiciels.

Édité par TuxMips Le 15/04/2020 à 15h06

J'arrête... C'est incroyable comme les gens qui ont démarré l'informatique avec Microsoft voient l'histoire de l'informatique que depuis 30 ans. Je dirais surtout quelles dégradations, quelles pollutions a entraînées le succès de Microsoft. Tous les utilisateurs acceptent aujourd'hui l'idée selon laquelle il est normal que des programmes bugguent, merdent et perdent parfois des données. C'était inacceptable avant. Je l'ai dit, j'arrête

+1 pour TuxMips

Bonjour,

Tu penses à quelle autres solutions ?

Bonne journée

- Je n'ai pas démarré avec Microsoft mais avec un MO5 ( bon, il y avait le M$ basic). L'assembleur du Motorola 6809 était très intéressant pour les jeunes comme moi qui s'y frottaient.

- j'ai découvert Unix en 1995, dans le contexte universitaire. Une vraie révélation, mais j'ai aussi compris pourquoi ça n'était pas Unix (et ses entreprises) qui aurait pu démocratiser l'informatique pour le grand public. Dans les salles informatiques, on ne tapaient pas nos rapports sous Unix/Latex, mais sous windaub95/Word. Seuls les thésards avaient les capacités intellectuelles pour ne pas perdre leur temps avec les outils universitaires.

- C'est pas pour te contredire, mais il me semble que tu idéalises le monde d'avant M$: je connaissais de nombreux informaticiens (notamment dans le domaine de la finance) qui utilisaient exclusivement des machines sous Unix et qui s'arrachaient parfois les cheveux pour des instabilités (d'Unix lui-même) ; il me semble que les "problèmes" ont toujours existé, sauf qu'ils étaient cantonnés aux professionnels, avec des garanties contractuelles et des indemnités financières en cas de problème avéré du système informatique. Mais ça coute une blinde, coût qui est systématiquement reporté aux clients finaux que nous sommes.

- Avec mes PC IBM et les premières versions de M$DOS, je n'ai jamais perdu de données. Les programmes fonctionnait bien. D'ailleurs des programmes y émulait parfaitement le minitel , qui allait dont péricliter puisque déjà dépassé. Avant les gens faisaient des sauvegardes parce qu'ils savaient de ça pouvait merder. C'est pas un problème "d'acceptation", c'est un problème de risque/prix. Maintenant, si on demande autour de soi, peu de personnes font des sauvegardes. Car les utilisateurs ne connaissent plus les risques associés à leur matériel et à la qualité relative au prix qu'ils y mettent. Je ne sais pas si c'est parce qu'ils n'ont pas le temps, ou parce qu'ils s'en tamponnent.

- La méthode de résolution des problème a été révolutionné par la démocratisation d'Internet et la facilité d'upgrader des programmes buggués. Avant il fallait envoyer le techos qui allait patcher. Maintenant on télécharge ! Linux n'aurait jamais pu se diffuser avant Internet. Et ça n'est pas la faute de M$ si les programmes qui sortent son buggués : ils le sont tous parce que valider tous les cas d'utilisation est devenu impossible. Parce que c'est moins cher d'avoir des utilisateurs devenus testeurs, patchables à la demande, plutôt que d'avoir une grosse équipe de validation comme avant.

On ne sera donc pas d'accord mais bon.
Vive Mageia !

On accepte ou on subit ? Quand j'explique un bug au service informatique, j'ai presque systématiquement comme réponse : mais ce n'est pas prévu pour, il ne faut pas faire ça, c'est de votre faute.