Microsoft s'ouvre au logiciel libre pour accroître sa présence dans le « cloud computing »

Enzolyte Membre non connecté
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Le « cloud computing » continue de faire bouger les lignes dans l'informatique. Microsoft a dévoilé la semaine dernière une nouvelle offre d'informatique à la demande avec sa plate-forme Windows Azure. Outre l'ajout de capacités techniques, la vraie nouveauté réside dans l'ouverture de cette infrastructure informatique, gérée et hébergée à distance, au monde du logiciel libre et notamment à Linux. Les développeurs qui souhaitent créer et faire tourner des applications informatiques dans le « cloud » via des serveurs Microsoft ne seront plus obligés d'utiliser les logiciels de la firme américaine : ils pourront désormais utiliser le langage informatique de leur choix.
Une petite « révolution culturelle » pour le numéro un mondial du logiciel, qui répond ainsi à l'évolution du marché. « Cette stratégie d'ouverture résulte de l'écoute de nos clients. Ils ne veulent pas être contraints à faire un choix entre diverses technologies. Ils ont eux-mêmes développé des architectures différentes. Et nous devons le respecter », commente Jérôme Trédan, directeur de la division serveurs et plates-formes de « cloud computing » chez Microsoft France.
Concurrencer IBM et HP
La croissance du « cloud computing » incite les grands acteurs de l'informatique à se convertir à l'univers « open source ». C'est une source d'innovation importante, notamment dans les technologies Web. « Amazon et Google se sont tournés depuis longtemps vers le logiciel libre, en particulier pour se développer dans le "cloud" », remarque Matthieu Poujol, analyste chez Pierre Audoin Consultants. Longtemps critique envers cet univers du gratuit, Microsoft dispose désormais de spécialistes chargés de décrypter les nouvelles tendances du logiciel libre.
L'ouverture de la plate-forme de Microsoft traduit la volonté du géant américain de capter davantage la croissance du marché du « cloud computing ». Elle accompagne aussi l'élargissement de l'offre du groupe dans ce domaine. Microsoft va en effet lancer de nouveaux services d'infrastructure à la demande (baptisé IaaS), un modèle flexible - et donc ouvert -qui permet aux entreprises de gérer elles-mêmes des serveurs virtuels, installés dans des « data centers ».
Avec cette offre, de nouvelles opportunités s'ouvrent au groupe américain. En France, le potentiel de ce segment de marché IaaS est estimé à 500 millions d'euros par le cabinet PAC. « C'est un marché assez large et très dynamique, qui pourrait encore doubler cette année », ajoute Matthieu Poujol. Au niveau mondial, il pourrait dépasser 10 milliards de dollars d'ici à 2014, selon Gartner.
D'autres acteurs espèrent bien profiter de cette manne. Outre Amazon, des géants de l'informatique comme Oracle, IBM et HP s'activent dans ce modèle d'infrastructures à la demande. Ces trois acteurs disposent d'une offre complète dans le « cloud computing », allant des logiciels aux machines virtuelles. A l'instar de Microsoft, HP et Oracle ont dévoilé la semaine dernière de nouveaux services pour leurs clients dans le « nuage ».
Source : Les echos
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DaaX Membre non connecté
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