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Bonjour,

Édité par Visiteur Le 26/02/2017 à 07h54

Bonjour,
L'équipe QA n'est pas assez musclée pour assumer plus.
Donc, Le mini a été de trois mois de recouvrement. Il faut l'utiliser pour migrer avant fin septembre.

24 mois, tes logiciels sont obsolètes en 24 mois ...

Je vois pas pourquoi plus serait nécessaire. Le message est clair : passez à Mageia 5. Et en trois mois, à moins d'avoir un parc de 500 machines, c'est jouable.

Il y a un effet secondaire positif à une sortie annuelle c'est le fait de faire parler de Mageia

Et c'est un effet secondaire important.

Pour les versions à venir, le délais de sortie ne devrait pas être aussi long que pour la 5 et le chevauchement plus long.

Des logiciels mis à jour, dont les versions présentes sous Mageia N ne sont plus maintenues upstream 24 mois après leur sortie (ou plus en prenant en compte le version freeze de Mageia, donc ça ferait au moins 30 mois pour les logiciels de Mageia 5). De tels logiciels deviennent des nids à problèmes de sécurité, entre autres.



On a pas l'équipe QA de Microsoft pour faire vivre un bon cru comme XP pendant 13 ans. C'est aussi simple que ça.

Il suffirait simplement de faire des releases intermédiaires sans gros changements mais suffisamment pour que des articles en parlent (dont Distrowatch bien sur)

MGA 5.0
MGA 5.1 avec mise à jour Firefox, Libre-Office, Kernel ?, etc
MGA 5.2
MGA 5.3
...

C'est une erreur à mon avis de comparer le monde Microsoft et le monde du libre. Je ne suis pas convaincu qu'il y ait beaucoup de QA chez Microsoft, il n'en a pas vraiment besoin.

Dans le monde Windows, c'est à l'éditeur de logiciels, s'il veut vendre, de faire les efforts nécessaires pour qu'il tourne sous Windows, et tant que XP représente un parc significatif, les éditeurs le prennent en compte à n'importe quel prix.

Dans le monde Libre, rien à vendre, et dans un parc de 300 distributions, il est impossible à l'éditeur de prendre en compte les spécificités de chaque distro. C'est donc à la distro de faire les efforts nécessaires (QA notamment) pour s'assurer du bon fonctionnement, et comme le logiciel évolue, la distro ne peut rester figée.





Mais dans ce cas, on multiplie à l'infini (ou presque) le nombre de combinaisons possibles et le volume de travail pour QA.

Je doute que Microsoft n'ait pas d'équipe QA... Comme tu le dis, dans le monde Linux les briques proviennent de différents éditeurs, et le boulot de QA consiste à s'efforcer d'intégrer les changements upstream dans les briques pour garantir la stabilité et la sécurité. Pour Windows, le boulot de la QA consiste à tester et valider les mises à jour développées par Microsoft lui même pour son noyau, ses applications Windows, ses bibliothèques, etc. C'est aussi un énorme boulot, et le nombre important de mises à jour de sécurité que les utilisateurs Windows ont chaque semaine en est la preuve.



Donc oui, maintenir Windows XP pendant 13 ans, c'est possible avec une équipe dédiée. Maintenant Mageia N pendant 2 ans, c'est difficile, parce que les briques logicielles sur lesquelles Mageia est basée sont développées par d'autres, évoluent rapidement, et qu'on a pas les compétences pour forker tous ces logiciels et les développer pendant 13 ans

Je parle bien sur à l'échelle de Microsoft.

Si j'en crois la presse économique, les plus grosses parts dans le budget de développement d'une nouvelle version (plusieurs milliards de dollars) sont :

- la pub

- la com (avec les grands shows style Las Vegas)

- les études d'ergonomie et d'esthétisme

La QA et le dev ne sont pas prioritaires comme chez Mageia.

Ce qui ne veut pas dire qu'ils ne dépensent pas aussi des milliards de dollars en dev et en QA. Juste moins qu'en marcom

Edit: Disons juste « centaines de millions » pour pas trop se mouiller. C'est toujours plus que les 10 k€ de budget de Mageia

Édité par Akien Le 01/08/2015 à 21h34

Dans la politique de Mageia, la mise à jour ne concerne que les problèmes de stabilité ou de sécurité. Si Musescore est en version 1.3, il n'y aura pas de passage à la version 2, malgré toutes les nouvelles fonctionnalités apportées.